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  • Photo du rédacteurOphélie D.H. Bouron

Trouver la bonne thérapie

Quand l'écoute de soi guide



Nous sommes dans une ère où nous avons à disposition une palette immense de thérapies, que j'aime nommer : médecine complémentaire car elle ne vient pas remplacer mais bien compléter soutenir la médecine générale/conventionnelle.


Dans cette médecine complémentaire nous pouvons y trouver du soutien :

-pour notre structure émotionnelle ( sophrologie, yoga, méditation)

-pour notre hygiène de vie ( naturopathie, médecine traditionnelle chinoise)

-pour notre corps physique ( ostéopathie, chiropractie, shiatsu, yoga )

-pour notre psyché, mental ( sophrologie, coach de vie, holistique)

-pour notre énergétique ( holistique, énergéticien, chamanisme, quantique )

etc.


Oui mais voilà ! Comment savoir quelle voie solliciter pour nous aider ?

Une seule clef : la connaissance de soi.

Au plus nous apprenons à nous connaître, à entendre et écouter nos besoins au mieux nous saurons quelle thérapie correspond à notre terrain, notre besoin du moment.

Une thérapie peut offrir de très bon résultat pour l'un et être néant pour l'autre tout simplement parce que nous n'avons pas les mêmes histoires, ni les mêmes terrains.

Nous cultivons et préservons notre autonomie, notre discernement sans remettre en cause aucune des thérapies disponibles.


Au fil de ma pratique en tant que praticienne en thérapie holistique, j'ai pu observer que moi même je ne suis pas la thérapeute de toutes et tous.

Ma pratique peut convenir à certaines personnes quand elle peut aussi être "beaucoup trop brutale" pour d'autre. Par brutal j'entend là, que j'éclaire sans détour les coins d'ombre en soi afin d'ouvrir l'écoute, la reconnaissance et la paix.

Des espaces d'ombres qui accueillent des traumatismes, des peurs, des blessures, des fêlures que nous ne sommes pas toujours prêt à regarder, ni même explorer.

La connaissance de soi permet de s'orienter vers la thérapie qui nous correspond et répondra à ce qu'on est prêt à enclencher dans notre vie.



La connaissance de soi c'est être sincère avec soi. Pas de leurre, ni de mensonge pour couvrir le simple fait que parfois on peut "manquer" de courage à regarder en face les failles, les nœuds de vie.


La connaissance de soi c'est apprendre où est notre responsabilité : actions, choix, décisions, pensées, vérités, croyances, besoins, envies.


La connaissance de soi c'est explorer et connaître chaque espace en soi, même les espaces inconfortables.

La connaissance de soi, c'est une aventure d'une vie . . .



J'ai cette sensation que la société a véritablement créé une indépendance à l'autre.

De génération en génération on passe un héritage de dépendre de l'autre, ne sachant pas qui aller voir, qui consulter, qui solliciter, quoi manger, quoi faire sur le plan santé.

Cela révèle aussi une fragilité voir une absence de confiance en soi puisque nous avons grandit avec la croyance que l'autre sait toujours mieux que soi.


Et puis cette autre croyance dingo que s'intéresser à soi c'est être égoïste !?

Est ce que cela ne révèlerait pas plutôt que celles et ceux qui portent cette croyance portent aussi la blessure d'abandon ? Prendre du temps pour soi n'est pas égoïste c'est même prioritaire.

Comment soutenir ces proches lors de leurs traversées de vie si soit même nous ne sommes pas en capacité de prendre soin de nous ? Cela m'amène à cette instruction quand on prend l' avion qui en avait choqué beaucoup à une époque : " si les masques oxygène tombent, mettez d'abord le votre et ensuite celui de votre enfant". Rien d'égoïste dans ce geste, comment porter assistance quand on ne s'assiste pas soi ? Où trouver la ressource ?


Nous sommes à une année clef où il est plus que prioritaire de se connaître soi et laisser au passé cette pratique de laisser l'autre décider, laisser l'autre porter notre responsabilité, laisser l'autre diriger notre santé.

Et cela commence dès notre naissance jusqu'à notre mort.


Pas d'âge limite pour apprendre à se connaître véritablement.





Comment plonger dans la pleine connaissance de soi ?


On se découvrant au quotidien comme par exemple lors de pratique d'activité que l'on aime : créative, sportive, etc. Des pratiques qui nous procurent beaucoup de joie et de bien être.

Les émotions qui se manifestent à soi ont grandement à nous enseigner.

Nos 5 sens, nos extra sens qui là aussi vont nous enrichir et développer notre connaissance de soi.

Par la lecture d'ouvrages spécialisés dans le développement personnel qui offrent des clefs multiples à la compréhension et la croissance de soi.

L'observation qui est une grande enseignante car s'observer en conscience c'est y découvrir l'intervention des diverses facettes de soi : personnalité, égo, mental, émotionnel, etc.

L'intérêt est justement d'identifier ce qui influe dans notre quotidien pour ainsi savoir quelle thérapie nous pourrions avoir besoin en soutien y comprit dans notre alimentation, notre sommeil.


La connaissance de soi quand on a pratique, nous permet ensuite de la transmettre quand on sommes parents. Permettre à notre enfant de se découvrir, se reconnaître, cultiver ses potentiels, ses ressources, oser solliciter une aide, un soutien lors de traversée complexe et inconfortable.


On peut bien aussi sentir l'élan de participer à des ateliers ou des programmes autour de la connaissance de soi qui vont nous offrir des outils et des pratiques qui viendront nous enrichir.

Précision tout de même à ne pas tomber dans la boulimie et se permettre d'intégrer ces espaces qui demandent vraiment une "pause", une rééducation, un repos pour intégrer et pratiquer.


Se connaître soi à travers sa vision personnelle et non la vision de l'autre.



La thérapie n'est pas une cour à miracle


Lorsque nous sollicitons une aide extérieure, nous devons prendre conscience que nous sommes impliqués à cette rééducation. Ce qui sous entend activer les changements dans notre quotidien.


Un professionnel va mettre en lumière un certains nombre de points, apporter de la clarté et de la compréhension là où nous n'en n'avions peut être pas, pour autant le reste est de notre responsabilité.


J'ai parfois entendu " oh j'ai dépensé de l'argent pour rien, ça n'a pas marché !" accusant le professionnel de ne pas avoir répondu aux attentes de son client. Et quand je pose la question " Et vous qu'avez vous mis en pratique après votre rendez vous avec lui ?" La réponse est " rien".

Quand nous payons une thérapie nous ne payons pas pour l'autre réponde à nos désirs mais bien pour investir pour soi, se permettre d'accéder à des connaissances, des compétences que nous n'avons pas pour rééquilibrer notre vie.

Quand on investi de l'argent on investi aussi son temps pour soi. Cela passe par être pleinement disponible en séance, à l'écoute de ce qui se révèle.

Cela invite aussi à enclencher les changements qui vont nous convenir pour atteindre ce mieux être que nous voulons.


Pas de magie, ni de potion magique ! Nous sommes dans le réel, dans la matière.

Nous sommes l'unique responsable de notre santé.



A titre d'exemple : j'ai très mal à la gorge. Après observation je constate que j'ai négligé les premiers soins et doit me rendre chez un médecin.

Mais cela ne s'arrête pas là !

Le médecin va apporter ses connaissances et soigner les symptômes physique mais pas l'origine.

C'est de ma responsabilité d'aller explorer en moi qu'est ce qui m'a amené à cet état là.

Peut être que j'aurais besoin de consulter un naturopathe ? Ou bien rencontrer un sophrologue ?

Quelle thérapie complémentaire va m'aider à ce que cela ne se reproduise plus ?


Chaque médecine est précieuse.

Aucune ne fait de l'ombre à l'autre car elles se complètent toutes.


Bien sûr comme dans tous les domaines de la vie, il existe des dérives mais ça c'est un autre débat, utilisons notre discernement.





Ophélie D.H.B

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