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Photo du rédacteurOphélie D.H. Bouron

Se réconcilier avec la maladie


Ou quand le mal nous dit . . .


J'ai parfois entendu que être malade c'est avoir loupé quelque chose, ne pas avoir su prendre soin de soi, etc . . hyper violent comme croyance et surtout de mon regard à demi fausse !


Lorsque nous rencontrons une émotion, une expérience, une situation, une rencontre, un phénomène, une croyance, une pensée, une action tout ceci a pour objet de traverser notre être et non y rester.

Cela vient à soi pour de multiple "raison", toute se rejoigne pour une mise en lumière à différent degré.


On ne tombe jamais malade, on le devient.


On le devient pour de multiples origines : une immunité fragile, une fatigue passagère, lors d'un traumatisme vécue ( physiquement, émotionnellement, psychiquement), une alimentation non adaptée aux besoins de l'instant, une énergie vitale non entretenue et également par l'émotion de colère qui se loge dans le foie, ou par la tristesse qui se loge dans les poumons.


Il est facilement possible d'en écrire un livre sur le sujet tant il y a à dire mais là n'est pas l'objectif de l'article.


On devient malade aussi par absence de connaissance !

Je vous partages mon expérience :

j'étais une enfant et une adolescente très souvent malade au point que le médecin à dû rajouter des pages dans mon carnet de santé.

Jeune adulte j'étais une abonnée aux angines blanches, elles étaient chaque fois d'une violence !!

Et puis un déclic . . . un appel très fort du coeur de me former à la naturopathie.

Ces 2 années de formation sont venues littérallement m'instuire, me cultiver, m'offrir un apprentissage solide sur comment mon être fonctionnait et surtout venir me sensibiliser sur l'essentiel : aller à l'origine.

Avoir en ressource les connaissances de soi permet une autonomie considérable et surtout de solliciter un médecin quand c'est nécessaire ( c'est à dire quand le corps n'a plus de ressource et a besoin d'intervention).

Je n'ai plus jamais eu d'angine :)


Connaître chaque facette de soi, observer en neutralité, être à l'écoute de ces guidances intérieures : 5 sens, intuition, extra sens, émotions, corps physique.


Et puis il y a aussi notre histoire.

Lorsqu'un traumatisme non entendu, guérit et cela même dans le ventre de notre mère peut au fil des années se révéler par une maladie. Le corps exprime, informe.

Un traumatisme oublié, que j'appelle le trou noir de notre histoire et qui arrive lors d'inceste, de viol, d'agression physique, verbale, d'harcèlement.

Oublié par le mental, l'esprit qui a voulu nous protéger et effacer . . . cependant le corps physique n'oublie pas il est marqué au fer rouge et ne tardera pas à exprimer ce souvenir une fois adulte.



Nos lignées et leurs héritages


Il arrive que des lignées de femmes, d'hommes ont comme héritage une maladie pouvant entraîner le décés.

Il est intéressant en ce sens d'explorer l'histoire de chaque parent, grand parent, arrière grand parent, oncle, tante, soeur, frère, cousine, cousin, . . . Intéressant car il y a de grande chance qu'on y trouve une origine qui se transmet de génération en génération, tel un héritage dont chaque membre qui a vécu la maladie n'a pas su être guidé vers la source.


Que l'on rencontre une maladie dite bénigne ou plus grave il est précieux qu'en simultanée de la médecine, des soins, des traitements reçues il y ai aussi l'exploration des autres facettes de soi comme :

son histoire ( dans le ventre de la mère, enfant, adolescent, adulte) l'histoire du parent et de leur couple avant, pendant la conception, notre structure émotionnelle et ces blessures mise de côté, des expériences dites "mal digérée", des rencontres qui ont impacté notre confiance, sécurité, intégrité, etc


Ne jamais négliger une médecine telle qu'elle est, elle est précieuse à nos guérisons.


Nos lignées font du mieux qu'ils peuvent et ont pu avec les ressources reçus lors de leurs vies.

Il n'y a aucun jugement ni même aucune comparaison à porter à cela.




Il ya toujours un avant et un après la maladie.

Par la maladie le corps extrait, purifie, dénoue, libère.


Ne nous est il jamais arrivé d'avoir une "subite" prise de conscience après avoir été cloué au lit ?


La maladie vient "détruire" ce qui ne doit plus être, ce qui n'est pas aligné au coeur, à notre sagesse, notre déploiement.






Et puis il y a la maladie qui nous emporte notre bébé, notre enfant, notre adolescent.


J'ai longtemps entendu dans mon enfance mon arrière grand mère souffrir du départ de sa fille, ô combien elle était en colère d'être là sur Terre et de passer les 100 ans quand sa propre fille est partie bien trop tôt !

En tant que parent nous sommes littérallement enveloppé par l'injustice, se sentant puni d'être ici quand notre enfant lui a quitté ce corps.


Depuis petite j'ai un immense respect pour les familles qui vivent cela.

J'ai souvent demandé "mais pourquoi ?" quand la seule réponse m'était déposé " c'est un choix d'âme qui dépasse la compréhension de ton humaine. Ai foi et honore ces âmes".

J'ai conscience que cela va au delà d'explorer la connaissance de soi, l'histoire de ces lignées !

Ô oui, ça vient bien plus loin que cela.

Cela doit être vécu ainsi, les âmes ont choisi, aujourd'hui je l'entend mais cela ne reste pas moins douloureux pour mon coeur de femme et de mère de savoir que cela se vit au quotidien pour de nombreuses familles.


Il m'est arrivé au debut de ma pratique, de rencontrer une mère en consultation . . . remontant son histoire on arrive à la perte d'un enfant. A cet instant mon rôle n'était pas de lui dire pourquoi c'est arrivé, pourquoi elle ici en pleine santé et son enfant parti. Non ! Mon rôle a été de la guider à intégrer la paix, à écouter et honorer le deuil, la mort, l'âme de l'enfant.

Mon rôle a été d'ouvrir l'espace sacré en sécurité pour y déposer les colères, les cris, pour venir libérer ce corps de mère qui a été marqué à jamais par la perte.

Avant cela je croyais qu'on ne pouvait jamais guérir de cette perte mais cette mère m'a permis d'assister à ce contraire.

Elle a vécu un long processus, une grande traversée de son être et aujourd'hui wouah quelle femme ! Quelle puissance et rayonnance elle incarne dans son quotidien.






Je ne suis pas médecin cependant en tant que thérapeute professionnelle j'ai la capacité à tenir l'espace sacré, à guider sur d'autres sphères en complémentarité. A ouvrir l'espace en soi, plonger dans les ombres afin non pas d'exterminer mais bien d'alchimiser car l'ombre porte de puissant enseignement également.


Se réconcilier avec la maladie, c'est lui porter un regard différent.


Poser le temps dans son quotidien, sortir de cette habitude de vivre dans la maladie car oui sans s'en rendre compte on peut facilement tomber dans l'habitude d'être malade, oser regarder en face à face ces souffrances que nous portons dont nous sommes devenue inconsciemment attaché.

Sans jugement aucun cela révèle aussi plusieurs points qui sont mis en lumière lors de thérapie encadré.


Tout enseigne, initie.


Bienvenue dans la puissante école de la vie.


Ophélie D.H.B

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