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Photo du rédacteurOphélie D.H. Bouron

Quand un atelier ouvre une porte en soi . . .


J'aime tisser des ateliers en "petits" nombre.

Cela permet de proposer un espace cocoon, où l'on peut oser se déposer, ouvrir notre cœur.


Participer à un atelier holistique peut parfois débloquer un frein, une peur, une prise de conscience en soi.

C'est également un temps pour soi, où l'on se rend totalement disponible, à l'écoute et où nous pouvons recevoir une clarté et une compréhension au thème du jour.

Au fil des années à initier des ateliers et cela à tout âge ( enfant comme adulte) j'ai observé qu'un ou deux ou trois participants vont montrer "plus" d'intérêt à l'atelier. Poser "plus" de questions, échanger "plus" sur le sujet, plonger pleinement dans la thématique.


S'ouvre pour eux la première porte de leur croissance personnelle.

Pourquoi ?

Il en faut déployer du courage pour oser entrer dans une thérapie individuelle.

Absolument rien de facile, car il s'agit de reconnaître notre état du moment, nos blocages, nos freins et surtout qu'on a besoin à ce stade de notre vie l'aide d'un professionnel. Cela signifie aussi accueillir notre vulnérabilité, l'état d'être qui nous fragilise. Malgré les années de pratique, je peux sans aucune difficulté écrire que j'ai éprouvé et éprouve de la fierté envers celles et ceux qui entreprennent leurs thérapies.

Ô combien il en faut du courage pour entrer dans l'action de plonger en soi.


L'enfant a besoin de se sentir en sécurité, respecté pour oser parler, communiquer l'inconfort qu'il traverse. Quand cela touche sa sphère familiale a qui donc se confier ? Demander de l'aide ?

Et quand cela touche sa sphère scolaire ? Ses camarades ? A qui se confier ? Selon le sujet on peut ressentir une honte, une peur d'être moqué, de ne pas savoir à notre âge. Alors on accumule des questionnements, des incompréhensions jusqu'à vivre un véritable mal être interne qui parasite notre quotidien.

L'adulte aussi a besoin de se sentir en sécurité et respecté pour oser parler et se confier. On vit dans une société si axé sur la comparaison, le jugement allant jusqu'à l'humiliation. A cette phrase " tu devrais voir un psy !" devenant presque une insulte. Alors qu'une écoute ! Une simple écoute respectueuse et bienveillante suffit très souvent. Respecté ce que l'autre vit, comment il le vit.



Se présente alors les ateliers.

Petit comité, dans un cadre inspirant, nos saboteurs intérieurs sont au repos " aucune crainte de se dévoiler, on est en groupe, on y passera un super moment point final".

Première action : on pousse cette première porte de notre croissance personnelle.

On connaît l'ensemble du programme, notre personnalité est rassurée.

Puis au fil des instants qui se déroulent on comprend intérieurement pourquoi notre cœur nous a poussé à venir. On est à notre place, s'était le bon moment pour commencer ainsi.

On découvre les autres participants, pas à pas on relâche le trac, le contrôle et on accepte d'ouvrir notre cœur.

Seconde action : la magie peut se manifester.

La clarté nous enveloppe, la compréhension aussi.

Ca fait du bien. Notre être tout entier se sent bien à ce moment précis.



Il arrive très souvent que je prévois dans mon agenda un temps plus long que l'heure initial de l'atelier pour une raison : répondre individuellement à chacun(e).

Lorsque cela concerne un atelier pour les enfants, j'aime poser ce temps pour les parents.

Echanger avec eux de ce qui a motivé leur choix d'inscrire leur enfant, des besoins sollicités, de leurs observations. J'aime aussi leur partager des clefs courtes, ludiques afin de les soutenir.

Et surtout . . . . Surtout les déculpabiliser !

Chacun fait du mieux qu'il peut avec les outils et connaissances reçues et selon sa propre histoire vécue.

Alors juger c'est contre productif ! Sensibiliser c'est mon engagement.

Et puis il y a les ateliers qui ont été commandé par des professionnels, en ce cas précis mon rôle va être d'apporter des clartés, des observations et des clefs également pour soutenir leurs travails d'accompagnants.

J'adore travailler avec les centres de loisir. C'est enrichissant et on y passe des moments incroyablement émouvants y comprit avec l'équipe d'animateurs qui profite aussi.

Pour les ateliers d'adultes, il peut y avoir des blessures qui sont comme "remontée à la surface".

Alors on pose ce petit temps pour apporter la clarté du "pourquoi maintenant " " pourquoi ça revient".



Et après ?


Après l'atelier il arrive un temps d'intégration.

L'envie d'en parler autour de soi ou à contrario prendre un temps seul(e), reproduire les pratiques qui nous ont inspirés, dessiner, écrire, chanter.


Voyez l'image quand on apprend à faire du vélo sans les petites roues ? Cet adulte à nos côtés qui nous assure l'élan et la confiance de nous lancer ?

Je le visualise de la même façon pour les ateliers.


Un élan et la confiance de vous lancer.

Croire en votre potentiel, que vous méritez de vous accordez des espaces qui vous font du bien et cela peut importe le domaine et sa thématique.

Se regarder avec confiance qu'on est prêt(e).


L'invitation de lire un livre qui va développer la thématique de notre atelier ? Rencontrer d'autres personnes qui vivent comme nous ce passage délicat de vie ? Et si on osait passer la seconde porte de sa thérapie individuelle afin d'entrer dans le chemin de la connaissance de soi ? S'offrir la paix, le pardon d'un passé lourd, l'apprentissage de soi.


Une palette infinie de graines est offerte.

Libre à elles de planter, de se cultiver, d'éclore ou non.


Saisir les opportunités que la vie place sur notre chemin ou ressentir le besoin d'expérimenter d'autres espaces.

Beaucoup parle de libre arbitre, je préfère utiliser le terme libre volonté.

Car cela nous demande de la volonté au delà d'un courage de prendre soin de soi, d'apprendre de soi.

Rien d'égoïste ! Au plus on se connaît, au mieux on est disponible à s'ouvrir au monde.


Je me fais une joie de vous retrouver en atelier . . .

A bientôt,


Ophélie D.H.B







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