A chaque étape de vie, elle nous guide vers l'apprentissage de soi.
Aviez vous connaissance, que notre structure émotionnelle, nous guide sur nos cheminements intérieurs et extérieurs ? Que son apprentissage ne s'arrête pas à l'enfance mais se suit au rythme de nos pas, de nos parchemins de vie ? dans le ventre de maman . . . bébé . . . enfant . . . adolescent . . adulte . . . grand adulte.
Nous ne pouvons pas tout savoir d'un coup, tout de suite.
Il nous est précieux de suivre un mouvement, qui s'accorde à chaque expérience, chaque situation avec précision.
Oui mais voilà, arrivée à un âge où une croyance qui circule depuis des décennies, raconte qu'une fois que l'on sait reconnaître et nommer l'émotion c'est fini et acquit.
Ca n'est pas de mon avis et j'ai pu le vérifier et confirmer mainte fois : les conflits entre adultes sont souvent liés à une non connaissance approfondie de leurs structures émotionnelles.
Dans le ventre de maman j'ai la sensibilité des émotions qui circulent : elles s'impriment déjà en mes cellules d'où la préciosité que maman soit choyée !
Ensuite bébé je tente d'exprimer mes émotions. Pas simple je suis en début d'apprentissage du langage et peut difficilement exprimer les émotions qui m'accompagnent.
Enfant j'entend que les adultes nomment cela : colère, tristesse, joie, amoureux, etc j'apprend par la suite à les reconnaître et les nommer en toute autonomie.
Et puis ça s'arrête là !
En grandissant je découvre que je me dois de gérer ces émotions et si je n'y arrive pas je peux être moqué. Des pleures sont vites interprétés par les grands de " bébé" - "régression", tandis que la colère m'est attribué comme étant " un enfant pas facile, colérique".
Plus j'avance, plus j'entend que ne pas gérer mes émotions rends ma communication difficile, que je ne sais pas m'exprimer sans pleurer, ou sans être en colère.
Des exemples je peux en dérouler toute une liste.
Là où l'apprentissage est stoppé c'est parce que nos parents n'ont pas été initié à la suite, ni leurs parents, ni leurs grands parents etc
Et voilà un schéma qui se reproduit de générations en générations jusqu'à ce qu'un membre de la famille remette en question ce fonctionnement et choisisse de creuser, d'explorer.
L'émotion qui nous accompagne (et j'insiste bien sur ce sens car nous ne sommes pas la colère, nous ne sommes pas la tristesse ) va informer de notre état intérieur en réaction de l'extérieur.
Chacune d'elle va transmettre une palette d'informations. Chacune reçoit sa couleur, son énergie.
Entrer dans l'exploration émotionnelle c'est aller à la rencontre de soi.
Mais pas que !
Elle informe aussi l'état intérieur de celui ou celle que nous avons en face de nous lors de conversations ou de rencontres comme au supermarché, en voiture etc
Lorsque nous avons la connaissance des émotions, nous pouvons plus facilement être détachés de ce que vis émotionnellement l'autre. Cela permet d'adapter notre communication, notre langage. Eviter de prendre pour soi, l'émotion vécu en face.
C'est aussi reconnaître quand notre émotionnel interfère dans nos choix, nos décisions.
Interfère ou soutien tout dépend de l'émotion et de son information.
Par exemple la joie qui m'anime peut soutenir une création, l'élaboration d'un projet.
A contrario la colère peut me mettre en sur réaction, sans prise de recul j'ai de forte chance de regretter la décision ou le choix posé.
L'émotion que je ressens me raconte toute une histoire.
Elle m'emmène à la source origine de ce qui déséquilibre mon quotidien ou mon expérience.
Elle nourrit ou vide mon énergie vitale.
L'émotion qui passe par soi, va renvoyer une fréquence, une énergie perceptible par l'extérieur.
Et comme toute énergie elle circule, se transmet.
Quand je nomme le mot " EMOTION" j'entend : "EM MOTION - AIME MOUVEMENT".
Accueillir l'émotion, se laisser traverser, l'écouter, l'entendre.
L'apprentissage d'une vie.
A l'espace Un Second Souffle, l'accompagnement existe.
Sentez vous libre d'entrer dans votre exploration émotionnelle.
Avec Amour,
Ophélie D.H. B.
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